Changement des rythmes scolaires : quand concertation rime avec passage en force !
La FCPE a refusé de prendre part au vote proposé par le Président de la communauté de communes concernant la réforme des rythmes scolaires. À l’issue d’une présentation laborieuse, nous avons compris que l’essentiel était déjà décidé : ce sera 5 h 15 de cours par jour, 2 heures de pause méridienne et 3 heures le mercredi. Le seul point sur lequel il nous était demandé de nous positionner concernait la répartition — à un quart d’heure près, quel enjeu ! — entre la matinée et l’après-midi. Nous n’avons même pas eu l’occasion de vous consulter — vous, parents, que nous sommes censés représenter — sur la base d’un projet précis.
Les enfants termineront les cours entre 15 h 25 et 15 h 40, selon les écoles… Aucune réponse n’a été apportée sur les solutions que la collectivité compte mettre en œuvre pour que nos enfants soient encadrés, alors qu’il sera impossible pour quasiment tous les parents de venir les chercher si tôt. Aucune réponse ou plutôt, si, le maire a bien précisé qu’il n’y aurait en aucun cas des solutions « pour tout le monde, tout le temps ». Ce sera donc aux parents de trouver des solutions et de les financer car l’accueil au périscolaire le soir se fera « à moyens constants ».
Dans de telles conditions, nous avons décidé de ne pas participer au vote. Nous avons refusé de valider un projet ficelé à l’avance. Nous avons refusé de cautionner un processus qui n’avait de concertation que le nom. En aucun cas, nous n’avons refusé de prendre nos responsabilités, comme l’a déclaré le maire. Il n’en attendait pas moins de la FCPE, a-t-il déclaré. Nous en attendions énormément plus de lui.